Plusieurs postures ont marqué le monde de l’éducation et du travail au fil des siècles. Elles ont modulé le passage des sociétés primaires aux sociétés secondaires.
Les sociétés primaires évoluaient, selon le principe de reproduction à l’identique où le fils et la fille s’attelaient à reprendre le travail du père.
Avec les sociétés secondaires, les générations futures ont élargi leur champ d’activités.
Désormais, l’éducation et le travail tendent à répondre aux besoins primaires, à la production de surplus et à l’approvisionnement du système bureaucrate en ressources humaines compétentes.
Diverses études ont constaté l’augmentation du désir d’entreprendre. Qu’est-ce que l’entrepreneuriat ? Quels sont les nouveaux marchés ? Et comment y accéder ?
Comprendre l’entrepreneuriat
Le mot entrepreneuriat vient du latin « inter prehendere ». Il veut littéralement dire : « capacité à saisir/capter/prendre avec sa main ».
Dans le langage courant, il est communément appelé entrepreneuriat. Ce dernier suppose donc lancer son entreprise. Il faut un point de départ et une ligne d’action. Dire qu’on est entrepreneur implique d’avoir une idée, de la restituer en projet et enfin de mettre en place une stratégie d’opérationnalisation du projet.
Au sens le plus strict, l’entrepreneuriat vise la création d’emploi et des richesses. Il permet d’appliquer empiriquement une idée. Certes l’entrepreneuriat peut servir à créer sa propre entreprise.
Cependant, il permet aussi de reprendre des entreprises en passant par le processus « entrepreneurial ».
Par ailleurs entreprendre n’est pas un processus linéaire. Il est plutôt dynamique et marqué par un va et vient d’échecs et de réussites. Celui qui entreprend se lance dans un processus constant d’apprentissage.
Qu’est-ce qu’un nouveau marché ?
Se lancer dans une entreprise commence avec une idée et une vision. L’idée n’est pas toujours claire et les moyens de réaliser la vision ne sont pas toujours disponibles.
Ainsi, il arrive que la finalité du projet ou le produit finalement commercialisé soit différent de l’idée de départ. On parle alors de « nouveaux marchés ».
Les nouveaux marchés de l’entrepreneuriat englobent à la fois les dérivés non programmés d’un projet, les sujets non traditionnels et les secteurs créés par les innovations technologiques et idéologiques qui peuvent être objet de la création d’entreprise.
Quelques nouveaux marchés
Le champ des nouveaux marchés et nouvelles tendances de l’entrepreneuriat est très vaste et ne saurait être étudié dans toute sa globalité. Il demeure que les plus porteurs à l’échelle mondiale, sont les suivants :
- Le commerce écologique et l’agro-business : l’engouement pour la durabilité a favorisé l’essor de la consommation bio ou écologiquement avertie. De plus, la numérisation des données, la facilité d’accès à internet et l’internationalisation des réseaux sociaux ne sont pas restés sans impacts sur le développement du commerce. Les petits producteurs peuvent ainsi créer des pages ou sites web qui leur permettront d’étendre la visibilité de leurs produits et d’élargir leur clientèle.
Ainsi peuvent être vendus entre autres : des produits vivriers, des produits manufacturés faits maison, des produits biodégradables, des produits de beauté et d’entretien bio, de l’équipement de recyclage….
- La micro finance : entreprendre demande souvent un investissement de départ. Dans de nombreux pays, il est possible de créer des entreprises de finance dont l’objectif est de faire des prêts à intérêt moyen aux nouveaux entrepreneurs.
- L’aide à l’entrepreneuriat : nombreux sont ceux qui désirent entreprendre et peu sont ceux réussissent à le faire. La raison la plus récurrente étant qu’ils sont des néophytes en matière de gestion d’entreprise. La demande en coaching pour entrepreneurs s’en retrouve donc immense.
- L’aide aux personnes du troisième âge : il y a une forte tendance d’éloignement entre les personnes âgées et les membres de leurs familles. Les seniors ont ainsi besoin d’une personne qui puisse les aider tant dans l’exécution de leurs tâches quotidiennes que dans la gestion de leur portefeuille financier.
- La brocante de luxe : l’efficience est le mot d’ordre. Les consommateurs veulent de plus en plus pouvoir profiter de produits de luxe à moindre coût. Tous les secteurs de vie sont touchés par cette tendance. Ainsi l’aspirant entrepreneur peut choisir de monter ou de reprendre une entreprise spécialisée dans la vente de divers produits de luxe ayant déjà été utilisé au moins une fois. Il peut s’agir de : voitures, meubles, vêtements, chaussures, sacs…
- Le secteur matrimonial : bien qu’existant depuis longtemps, il s’est adapté aux nouvelles technologies. Il existe un marché de quelques milliards de personnes cherchant les applications les plus efficaces pour faire des rencontres pour un soir ou pour plus longtemps.
- La création d’entreprises de spécifiquement technologiques. Des recherches établissent que tous les 6 à 36 mois des innovations technologiques sont faites. Il peut s’agir de nouveautés radicales ou d’amélioration de produits existants. La demande d’un produit meilleur est généralisée et ne saurait décroître dans les décennies à venir.
Quelques conseils pour entreprendre
Le marché de l’entrepreneuriat existe partout. L’un des premiers pas pour l’entrepreneur consiste à identifier un besoin et à déterminer la faisabilité du projet dans sa zone d’action. L’entrepreneur doit pouvoir proposer des solutions simples à des problèmes complexes.
Par ailleurs chaque entrepreneur devrait se faire former pour disposer des outils nécessaires à la rédaction du projet, à la recherche de financement et à l’opérationnalisation du projet. Notez également qu’il est impératif de connaître la réglementation en vigueur dans le pays où se fera l’activité.
Le monde de l’entrepreneuriat est accessible à toutes les couches sociales. S’y lancer est rendu plus facile grâce aux nouvelles technologies de l’information et de la communication